
Guillaume de Lorris et Jean de Meung
Le roman de la rose
Écrit à deux mains au XIIIᵉ siècle, ce poème de plus de 22 000 vers fait dialoguer rêve et philosophie autour de l’amour courtois. Guillaume de Lorris en dessine la douceur, Jean de Meung en fait un traité de la condition humaine. C’est un voyage dans le cœur et dans la pensée médiévale, où la poésie devient réflexion sur la vie. Un monde entier, rimé du début à la fin.
On lui a souvent reproché d’être misogyne, surtout la partie attribuée à Jean de Meung mais le roman de la rose reflète aussi son temps, comme le prouve son immense succès à l’époque : plus de 300 manuscrits et incunable sont ainsi parvenus jusqu’à nous.